L'argent ne fait pas le bonheur (sauf des partis politiques)

Il est dommage que les français soient si indifférents à la chose politique. Il est de bon ton de crier tous pourris mais encore faut- il savoir pourquoi. Si c'est le système qui est en cause, alors réformons le système et arrêtons de nous gaver d'affaires juteuses.Elles font la une des journaux et ça n'empêche pas le système de tourner au détriment des honnêtes gens.Expression gentille pour désigner ceux qui acceptent qu'on leur écrase les pieds sans broncher.

La proportionnelle, on en parle.La plupart des autres pays européens l'ont mis en œuvre .En France ,quand on évoque la proportionnelle, on sort la tirade sur la 4ème république et son foutoir organisé. On a l'impression que la 5ème est intouchable. La statue du commandeur (le grand Charles) empêche tout début de commencement de réflexion.On oublie que De Gaulle a quitté le pouvoir sur la réforme du sénat.

Une autre piste de réflexion est à peaufiner en cette veille d'élections législatives .

Le financement des partis politiques .Une loi a permis de clarifier le système .Mais tout n'est pas parfait,loin de là.

Certains français pensent sans doute que les partis se forment pour les idées qu'ils véhiculent.C'est peut-être le cas en partie mais c'est assurément l'arbre qui cache la forêt.

Depuis 1988, chaque parti qui a présenté plus de 50 candidats ayant obtenu plus de 1% des voix est éligible à un versement d'argent public. Exactement, 1,64 € par voix obtenue,et ce tous les ans.Chaque député rapporte chaque année 37400 € au parti auquel il est rattaché. C'est une manne non négligeable. Cette situation explique la prolifération des petits partis dont certains très folkloriques.Le parti animaliste défend les animaux en péril mais aussi sa caisse dépendante des fonds publics.Les partis lutte ouvrière et Npa sont contre tous les systèmes sauf celui qui leur permet de subsister. Le système de financement payé par nos impôts afin d'éviter les dérives.Celles-ci existent mais dans un cadre légal comme souvent.Certains préconisent de remonter la barre à 3% des voix. Ce serait une mauvaise nouvelle pour Hidalgo.

En attendant des jours meilleurs et des réformes bienvenues, il est toujours possible de méditer sur les retraites.

Ça passe le temps.