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31 Août 2014
"aller à l'idéal, c'est ne pas renoncer au réel"
C'est en paraphrasant Jean Jaurès que le premier ministre a tenté de justifier sa politique devant des socialistes réunis en université d'été.
Un discours plutôt bon , trés volontariste dont la teneur optimiste tombe à pic pour remonter le moral de socialistes divisés par des querelles sur la politique économique suivie.
Valls a rappelé qu'il ne fallait pas se tromper d'ennemis. Le programme de la droite est beaucoup plus rigoureux. 150 milliards d'économies au lieu de 50. Selon lui , la politique suivie par le gouvernement n'est pas une politique d'austérité. Il n'y a pas eu de baisse des salaires des fonctionnaires comme dans d'autres pays et l'embauche de 60 000 fonctionnaires dans l'éducation nationale montre la volonté sociale du gouvernement.Ce qui ne l'empêche pas d'appeler à une relance de l'Europe notamment sur l'emploi. Il y a donc une différence entre la droite et la gauche. "il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures"
Un appel au rassemblement des socialistes donc avec une référence au socialisme du chancelier Schmidt ("les investissements d'aujourd'hui sont les emplois de demain") plutôt que Schröeder qui n'est pas passé inaperçu. Manuel Valls semble nous démontrer que la sortie des ministres Hamon et Montebourg sont des non évènements et que malgrè les difficultés , la France peut se redresser.
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