A l'image du personnage, elle était louée pour sa rigueur.Sous l'ère Jospin,il y eut l'un des premiers budgets en équilibre depuis les débuts de la 5ème république .Une prouesse qui suscita aussitôt de la méfiance.On accusa Jospin d'avoir menti sur la réalité des Finances publiques.
On mesure à l'aune de cet épisode à quel point la vie politique comporte quelque malice.
Que
la politique soit gagnante ou perdante,telle n'est pas la
question.Il s'agit surtout de faire trébucher l'adversaire souvent au détriment de l'intérêt général.
Chirac n'avait pas vraiment de méthode. Il a su s'entourer de spécialistes. Surtout en matière de communication. Le dernier quinquennat de J.Chirac marqua le début de l'emprise de la communication sur toute méthode politique.
Une bonne méthode politique s'appuie sur un fond d'idéologie. Or,à partir de 2002,la communication prit le pas sur l'idéologie.
On peut évoquer à partir de 2002,une véritable méthode de communication. Cette nouvelle méthode chemina parallèlement avec la montée de l'extrême droite en France.
Sarkozy expérimenta l'omniprésence médiatique avec le flux d'annonces continu suivi d'une présence accrue sur le terrain.
Annonces dont les effets ont été limités.
Le décalage entre les annonces et la réalité contribua à semer le doute chez les électeurs. L'extrême droite prospère aussi sur l'impuissance politique véritable ou fantasmée.
Au début, F.Hollande souhaitait ralentir le
rythme.Il voulait être un "président normal".Prendre le train au lieu de l'avion moins
polluant.Il déchanta devant l'ampleur de la tâche. La mondialisation le
terrassa.Il nomma Macron,un "jeunot",novice en politique mais maîtrisant tous les codes de la "nouvelle communication".
On connaît la suite. L'extrême droite est toujours plus haute et le désenchantement toujours plus grand avec une abstention toujours plus forte.
Il semble qu'un nouveau discours de la méthode politique soit nécessaire.
Pour en finir avec la communication uniforme,protéiforme et mondialisée.