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6 Février 2025
Il était une fois un premier ministre qui avait promis de laisser sa place au printemps. Balladur et Chirac devaient se partager les rôles. C'était en 1995 ,une éternité en politique. Balladur devait gérer les affaires courantes en attendant que le grand Chirac se prépare pour la magistrature suprême. Mais au printemps après avoir bien travaillé, "Balla " se dit pourquoi pas moi? On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Au diable les promesses. Balladur était au plus haut dans les sondages. Chirac prit la mouche et ne se déclara pas vaincu. On sait ce qu'il advint après moultes pommes et pommades bienfaisantes pour l'électeur.
Retailleau et Wauquiez ,un air de déjà vu
Retailleau et Wauquiez nous jouent le remake de 1995. On ne plaint pas Wauquiez. Il n'engendre pas l'empathie. Après avoir été proche de jacques Barrot ,il joue au méchant de droite. Mais Retailleau ,ancien proche de de Villiers est plus fort que lui dans le registre de la droite sans peur et sans reproche. Il est populaire parce que l'autoritarisme en ce temps de perte des repères est spectaculaire. De plus ,parler haut et fort est à la mode (cf Trump aux Etats unis) . La droite joue donc pour la énième fois la scène du mari trompé. Wauquiez a tout refusé pour ne pas se mouiller. Il voulait l'intérieur pour parader auprès des faits divers. Barnier lui a refusé l'intérieur. Quant à Bercy ,c'était trop risqué. On se disait ,un homme qui n'aime pas le risque est-il fait pour devenir président? Retailleau a la réponse. Les clowns blancs ,il a déjà donné avec de Villiers. Cette fois-ci ,il ne laissera pas passer son tour. Au risque de faire éclater un peu plus la droite? Au point où elle en est ,c'est un risque à courir.
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