Une France bleu blanc rouge

Aprés les résultats, quelques constatations.

Il n'y a pas eu véritablement de rejet de Sarkozy.Un président sortant qui fait 27 % des voix en période de crise, ce n'est pas un échec. Le rejet de Sarkozy dont le médias se sont fait l'écho était un leurre.En 2007, l'option droitière de Sarkozy avait réussi à grapiller des voix au front national (4%) Cette fois-ci, le Front national a récupéré ces voix. Il faisait 10 % en 2007. On peut penser qu'il a récupéré au moins 8 % des voix pour atteindre 18 %. Pour le camp UMP, une partie des voix perdues venant de la droite extrême a été compensé par 4 % des électeurs de centre droit qui ont été sensibles à l'appel à la moblisation de Sarkozy. Reste que l'UMP s'appuie sur un bon socle à 24 %.

L'autre enseignement,c'est l'éparpillement du centre. Une partie des électeurs de Bayrou s'est reporté sur F. Hollande.(6%?)

C'est l'échec de l'option droitière de Sarkozy. Celui-ci a fait fuir les électeurs centristes sans rallier les électeurs FN. Il se retrouve sans réserve de voix assurée pour le 2ème tour.Les électeurs centristes restant se partageant entre l'abstention et la répartition à parts égales entre Sarkozy et Hollande. Leur vote risque de s'annuler.

Le FN retrouve son niveau de 2002.

La mise en avant des thèmes de l'insécurité, de l'immigration ( le ministère de l'identité nationale) l'atmosphère de division ont conforté la thèse d'un front national qui retrouve des couleurs.

la percée du front de gauche était un leurre.

Le front de gauche a unifié l'extrême gauche du NPA à la gauche du parti socialiste.

Néammoins, une nouvelle force politique est née.Il est encore trop tôt pour dire si celle-ci est durable.

Les écologistes, peu représentatifs,auront du mal à imposer leurs thèmes dans le nouveau paysage politique qui se dessine. 

François Hollande est populaire mais la droite est trés forte dans le pays (45 %). Cependant, le désir de changement est important.Les raisons qui poussent les français à vouloir ce changement sont différentes siuvant les options politiques.(socialiste,extrême droite,front de gauche et centre)

Une fois de plus,la démocratie française s'est prononcé pour un jeu politique ouvert.

La France veut sortir de la crise mais souhaite utiliser toutes ces cartes pour en sortir. L'homme providentiel n'existe plus.