Le chômage en Afrique du Sud ne cesse d’augmenter, au point d’atteindre cette année son plus haut niveau depuis cinq ans.
Soit environ
25 %
Environ 4,7 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans n’avaient pas d’emploi au deuxième trimestre de 2013, alors que la première économie africaine ralentit.
Ces chiffres ne rendent que partiellement compte de la réalité, car de nombreux Sud-africains ont renoncé à chercher du travail et ne sont plus comptés dans la population active
Le spécialiste du travail Daniel Silke a mis en cause la "paralysie politique" du gouvernement de l'ANC et de son partenaire syndical Cosatu, avant les élections générales de 2014.
"Les chiffres du chômage reflètent l'incapacité de l'ANC à définir une politique claire et à associer ses partenaires de l'alliance (Cosatu et Parti communiste) dans un effort concerté pour créer des emplois", a-t-il déclaré à l'AFP.
L’ANC ne l’a pas détournée, mais il l’a confisquée d’une certaine façon. Nelson Mandela est une caution morale mais également une caution politique. L’ANC a été fondé en 1912, Mandela est entré en politique en 1944, entre 1944 et 1999, Mandela a joué un rôle clé au sein de ce parti. Cela semble légitime que le parti ce soit toujours revendiqué de Mandela, et inversement.
Concernant les problèmes de corruption, Nelson Mandela a réussi à se mettre au-dessus. Il a toujours cherché à prendre ses distances par rapport à ces problèmes.
Son image est telle, qu’elle dépasse le cadre de l’ANC et les problèmes économiques, de développement, sociaux que connaît l’Afrique du Sud.
Mandela est devenu un tel mythe qu’il transcende ces difficultés. Certes il y a des partis qui cherchent à s’approprier son image à tout point de vue. Mais pour l’ensemble des sud-africains, mais aussi pour l’Afrique dans sa globalité voir le monde entier, il a une figure telle qu’il est immunisé d’une certaine façon.
(avec Afrik.com et Atlantico)