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Politique et réalités

Politique et réalités

Faits politiques, commentaires, analyses, portraits, dossiers, présentation de livres pour mieux appréhender le monde actuel.


Carnets de doute

Publié par Philippe Soulier Champeval sur 10 Mars 2024, 11:05am

Sens interdit
La droite ,la gauche,le centre,l'extrême gauche,l'extrême droite,les vieilles étiquettes ont vieilli.
Les électeurs du RN ,quand ils votent pour "Marine" n'ont pas l'impression de voter pour un parti extrême. Mais pour un parti national qui défend les valeurs françaises. La frange de gauche du Macronisme se considère de gauche.Les médias répètent en boucle que Attal vient de la gauche comme Macron ou Borne.Pradié LR,s'oppose à Ciotti sur les retraites en bon disciple de de Gaulle alors qu'il revendique son pompidolisme.Pompidou était plus à droite que de Gaulle.Les socialistes façon Cazeneuve n'aiment pas LFI.Ils sont plus proches de Macron avec qui ils ont gouverné que de Mélenchon. LFI est un parti populiste, nationaliste, anti-israélien.Toute ressemblance avec les partis nationalistes de l'autre bord est- elle fortuite? Dati a viré Macroniste après avoir pourfendu le "en même temps ".L'électeur ne s'y retrouve plus dans cette salade politique.La confusion des valeurs est en marche.Elle a commencé avec Sarkozy et son ministère de l'identité nationale enterré il y a bien longtemps.Avec Besson qui a rejoint Déat ,à une échelle plus petite dans les grandes trahisons .L'électeur est tourneboulé ,malmené. Il appelle à une refondation des partis sur des bases claires avant les européennes. Chiche ?
 
Ça suffit!
On doit savoir arrêter une guerre qui a déjà fait trop de victimes innocentes.
L'excellent film "Vol 93" ,dans la grande série des films de catastrophes aériennes, que j'ai regardé hier soir,nous le montre admirablement .Contre le fanatisme ,l'aveuglement idéologique, on ne peut rien opposer. L'humanisme est réduit à néant.Seul le courage et l'abnégation peuvent apporter une réponse historique.Le 7 octobre fut un massacre immonde,cruel ,absurde.Seules des arrières pensées politiques cyniques peuvent expliquer un tel carnage.La prolongation de la guerre à Gaza enfonce un peu plus le peuple palestinien dans une haine indestructible.Cette haine qui arrange les projets nationalistes des deux camps.Après ce carnage ,comment envisager une réconciliation? Deux États vivant côte à côte.En France,après avoir vécu deux guerres,nous sommes pourtant bien placés pour savoir que l'irrémédiable en histoire n'existe pas.Israël doit cesser de croire à la chimère d'un grand Israël. On ne s'impose pas par la force sinon on ressemble à tous ces despotes dont l'histoire est remplie. Poutine et ses lubies nationalistes en fait partie.
Les populations palestiniennes,ses enfants, ses veuves ,ses estropiés ne sont pas responsables des exactions du Hamas.Ils sont nés en Palestine .C'est leur destin et pas leur tombeau.La Palestine, depuis les croisés, peuple nos rêves.Un rêve rempli d'oliviers,de cactus ,de plantes médicinales.
Et pas de bombes ni de cratères.
Alors ,la guerre,ça suffit !
Les palestiniens ont le droit de ne pas mourir de faim et le devoir d'éclairer l'occident.
Comme ils l'ont toujours fait avec des textes anciens.
SHALOM!
 
Il n'y a pas de réponses, Il n'y a que des questions. Questions sans reponse,ou avec ,ça dépend des jours et des individus, si la réponse est individuelle.Si elle est collective, cela prend plus de temps.
Comment mettre des individus autour d'une table? Faire qu'ils se parlent, s'ils le veulent. Volonté puis discussion puis décision.
Décision donc frustrations.C'est le lot de la démocratie, la vraie, l'inébranlable démocratie de l'universel.
Si l'universel est rejeté, plus de démocratie.C'est le règne de l'arbitraire. Et on revient au cycle des questions.Chacun trouve sa solution. Jusqu'au jour où la solution est imposée. A défaut de réponse. Et c'est la dictature. Alors on enferme ceux qui se posent des questions. Une manière de ne pas répondre. Le silence et la peur deviennent la règle.
" des grappes d'hommes-vociférants de haine les uns,enduits de bonne volonté les autres,racistes les uns,pas racistes les autres,peut- être tout de même un peu racistes quelques -uns mais tous égarés de passions,de raisons et de questions..."
Jean Cau dans la préface du premier roman de Patrick Modiano,"la place de l'Etoile "
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