Question politique : le travail du Dimanche

La loi MACRON et notamment la partie des débats consacrée au travail du Dimanche nous a révélé un aspect de la société française que nous connaissions déjà.

Sa propension à parler pour ne rien dire ou en tout cas pour ne pas dire grand chose.

Car enfin ,de quoi s'agit-il ? 

De seulement 12 jours dominicaux travaillés. Et encore pas tout à fait . 5 jours dépendent du maire et non de l'autorité de l'Etat , (où est la vision économique étatique ?) et le restant devra être soumis à une instance intercommunale. On imagine les discutailleries à venir. 

Les frondeurs ( coachés par martine Aubry ? influencé par son père catholique de gauche ?) se font une gloire de s'opposer à cette loi "perfide" qui veut faire travailler des volontaires le Dimanche alors que le gouvernement insiste sur la protection de leurs droits en cas de refus.

Selon une étude publiée lundi par le département statistique du ministère du Travail (Dares), 6,5 millions de salariés, soit 29%, ont travaillé le dimanche en 2011. Parmi eux, 16% l'ont fait de façon occasionnelle et 13% sur un rythme habituel. Le travail dominical concerne en outre 1,6 million de non-salariés, soit 54% d'entre eux. Au total, 8,2 millions de personnes ont donc travaillé le dimanche en France l'année dernière. Une tendance qui augmente régulièrement depuis la fin des années 1990 et qui s'est accélérée depuis 2002. En dix ans, la proportion de salariés travaillant le dimanche a grimpé de 4 points, passant de 25 à 29%. (source le Figaro)

On connaissait la comédie du pouvoir, on ne savait pas qu'il y avait aussi une comédie des frondeurs (une cinquantaine de personnes plus ou moins proches du PS, on ne sait plus trop) qui ergotent pour des principes désuets.

On aimerait que cette débauche d'énergie soit mieux utilisée. Par exemple pour trouver des solutions au manque d'emplois. Mais ces messieurs sont plus préoccupés par le futur congrès socialiste que par l'intérêt général. 

On attend un vrai débat sur les prisons, les inégalités scolaires, l'emploi, la défense.