Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Politique et réalités

Politique et réalités

Faits politiques, commentaires, analyses, portraits, dossiers, présentation de livres pour mieux appréhender le monde actuel.


Temps politique: capitalisme et libéralisme

Publié par Philippe Soulier Champeval sur 15 Février 2015, 14:47pm

Catégories : #Idées & Littérature

Elevons un peu le débat et revenons aux fondamentaux comme on dit.

Jean -Marie Colombani s'est risqué la semaine dernière à une comparaison audacieuse dans le journal gratuit direct matin le mercredi 11 février 2015 pour être précis. 

Jean -marie colombani dont je ne partage pourtant pas toutes les analyses.

L'idée de Jean -Marie Colombani est qu'un libéral n'est pas forcément un méchant capitaliste.

Dans ce blog, j'ai cité Adam Smith , le théoricien libéral, qui mettait  l'intérêt général au plus haut niveau.

Le capitalisme est un système qui tend à favoriser l'accumulation du capital. La baisse des coûts de production fait partie d'une stratégie de rationalisation des moyens de production.

L'équation de l'échec, échec écologiste , demi-échec sur les inégalités, est la suivante:

Communisme égal capitalisme.

Le mécanisme était le même. Simplement, la propriété des moyens de production était étatique dans le communisme.

Dans le libéralisme, l'efficacité économique est liée à la liberté des échanges. Il repose également sur des utopies. La transparence  du marché et la libre concurrence souvent remises en question par les monopoles et les ententes de toute nature. N'importe quel consommateur subit les prix et la pression de la grande distribution. Cette pression pèse de haut en bas. Plus en bas qu'en haut d'ailleurs.

Il faudrait relire Raymond Aron qui pensait aussi que le communisme ressemblait beaucoup au capitalisme dans son désir fou de productivisme.

Colombani met de l'eau dans le vin des libéraux en rappelant que Milton Friedmann , l'un des papes  du libéralisme et un épouvantail pour les gauchistes, considérait que les grandes entreprises étaient les ennemis du marché. C'est trop beau pour être vrai.

Pour finir , Colombani qui a sûrement lu Adam Smith et sa tendresse pour l'intérêt général, Colombani rappelle que les libéraux ne sont pas contre l'Etat. L'Etat qui devrait assurer le bon fonctionnement du marché et empêcher la constitution de monopoles.

Macron devrait pouvoir souscrire à cette vision d'un libéralisme à l'américaine (démocrate) et une certaine gauche devrait se sentir mieux dans ses baskets à condition qu'elle n'oublie pas les volets anti-corruption ,  réforme des institutions , protection de l'intérêt général. 

La régulation du marché est nécessaire non seulement pour protéger les plus faibles mais aussi pour assurer à tous les acteurs économiques une concurrence libre et non faussée.

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents