Temps politique: déchéance de la pensée

La tribune de Julien Dray dans libre à gauche est édifiante de complexité malsaine. Elle est tortueuse à souhait à l'image de cette pseudo gauche qui pollue le débat politique depuis trop longtemps. Julien Dray se regarde dans le miroir comme une vieille belle qui voudrait encore se trouver quelque charme ou pour ne pas choquer, comme un vieux beau amoureux de son image. Cette gauche là fait pitié.

En fait de débat ou de fracture , c'est plutôt une polémique stérile qui s'installe dans le paysage politique français avec la déchéance de nationalité. Une polémique qui nuit à l'image du chef de l'Etat et donc de la France. Cette polémique motivée par des ambitions personnelles à des fins de posture politicienne. Ces gens qui nous cassent les pieds avec la déchéance de nationalité et ses effets pervers supposés sont insupportables d'arrogance et de suffisance.

Ils ont déjà oublié les morts de novembre , l'effroyable spectacle de victimes innocentes tuées en plein spectacle de musique. Ceux là ont été condamnés sans avoir pu exprimer une opinion. Ils étaient peut-être contre l'inscription dans la constitution de la déchéance de nationalité.Leurs bourreaux ne les ont pas écoutés. Ils étaient  des apatrides de la pensée positive. Ils ont fini tragiquement dans la seule patrie qu'ils se reconnaissent,la mort. Cette mort qu'ils recherchaient avidement comme une obssession. Ils ont entrainé avec eux dans leur délire morbide des nationaux , des binationaux , des gens de droite, du centre,de gauche, peut-être même des français qui ont voté Marine le Pen.

Pourtant ,la gauche donneuse de leçons les présente comme des victimes . Alors qu'ils ne seront jamais concernés par le problème de la déchéance de nationalité. Leur feuille de route ne prévoit pas de survivre. Ils ont choisi une nationalité qui n'a pas de frontière. Celle du crime , de l'horreur et du sang.

On dit souvent qu'il faut regarder vers le passé pour comprendre le futur. Tous les procureurs mondains , les défenseurs du savoir vivre de gauche, les coincés de la pensée de gauche oublient le passé , fuient le présent et se projettent mal dans le futur.

La déchéance de nationalité punit les acteurs survivants de l'inhumanité . On aurait aimé que Barbie en son temps devienne apatride. Hitler n'avait pas de patrie sinon celle de l'horreur. Staline se proclamait socialiste . Il n'était que cynique,violent et calculateur. Sa patrie: le monde des chiffres macabres. Ces chiffres qui servaient aux statistiques du régime. Les hommes qui franchissent la frontière de l'inhumanité ne méritent plus d'avoir de patrie. Ils font partie de la communauté des morts-vivants, un défi au présent.

Cécile Duflot a une mémoire sélective. Elle oublie les déchus de la libération. Et que pense t-elle des esclavagistes déchus?

La déchéance de nationalité est déjà pratiqué depuis longtemps bien avant la naissance de cécile Duflot.

Pourquoi l'inscrire dans la constitution?

Il est utile de préciser à l'attention des défenseurs de l'ordre établi qu'une constitution peut se modifier. C'est même souhaitable pour tenir compte de l'évolution des moeurs et des évolutions politiques. Une constitution peut même être remplacée.

La république n'est pas menacée par cette inscription. Est ce que cette inscription était indispensable? Certes non. Mais était -il indispensable de tirer sur des parisiens un soir de novembre?

La république a été meurtrie, attaquée sur son propre sol pour une guerre dont nous ne sommes pas responsables. Les hommages et les commémorations ne sont pas suffisantes.

Il fallait un marqueur de notre détermination.

C'est pour cette raison qu'en tant qu'homme du progrès humain, cette inscription ne me choque pas. La gauche m'a beaucoup déçu . Elle me déçoit encore dans ses réactions à l'emporte pièce. Manuel Valls et françois Hollande sont de gauche. Une gauche capable de se défendre face à l'adversité.Une gauche pragmatique.

On peut simplement regretter que ce pragmatisme ne les conduise pas à l'optimisme de la volonté. Tant de choses reste à faire sur le plan économique et européen.

Qui s'enferment dans ses principes sans comprendre le réel sinon les partisans de ce bricolage idéologique gaucho-écolo-mondain ? La république des principes et des ya qu'à faut qu'on, c'est eux.

La vrai fracture ubuesque se constitue entre une gauche moisie qui telle le paon se pare de ce qu'elle croit être ses plus beaux atouts : la déchéance de nationalité, touche pas à ma déchéance, sinon je fais un malheur de gaugauche pour ne pas dire un caca nerveux.

Et les vieux sénateurs rabougris de l'ultra droite conservatrice qui se drape dans une fausse modernité à la lemaire , le néo libéralisme réac.

Fillon ,lelouche pensent qu'il est impossible de changer de constitution. Est-ce que l'on garde le même slip tous les jours ? Une constitution ,ça se change ou alors ça n'est plus une constitution mais un monument funéraire.

Quant à Lemaire , il dit tout et son contraire , tellement perdu entre Wauquiez et Sarko. Il est colbertiste mais il fait la chasse aux gaspillage des dépenses publiques. En oubliant que ces mêmes dépenses publiques servent à l'économie. Il veut surtout à l'image de Juppé protéger la rente en supprimant l'ISF. C'est le nouveau Guizot ! Enrichissez -vous, dit-il aux riches.

Colbert qui a construit Versailles en ponctionnant le contribuable doit se retourner dans sa tombe.

En vérité , je vous le dis, la gauche moisie milite pour le progrès des terroristes et la république des fripouilles. Lemaire Bruno pour l'enrichissement des plus riches et la disparition des plus pauvres.

Moi si j'étais président, je ne laisserais pas le dernier mot aux massacreurs de l'histoire de l'humanité.