L'autre jour , j'ai regardé le débat entre Fillon et Copé à la télé. C'était le remake des primaires socialistes sauf qu'il n'y avait que deux intervenants et qu'ils n'étaient pas socialistes. D'un côté , monsieur sopo (le soporifique Fillon) celui qui se prend au sérieux depuis qu'il s'est occupé de nos retraites et qu'il a été premier ministre par la grâce de Sarkozy, et Copé , le moulin à paroles , pourfendeur de la langue de bois dans un livre fameux, langue de bois qu'il pratique pourtant facilement. J'avoue que j'ai eu du mal à retenir mon attention. Je ne saisis pas trés bien les enjeux. Xavier Bertrand n' a pas eu besoin de primaires pour se faire élire à la tête de l'UMP avant de se faire évincer sur ordre de Sarkozy. Le jour où Zébulon voudra revenir , il n'aura qu'à se faire plébisciter par la base comme Napoléon au retour de l'île d'elbe. Ni FIllon , le triste sire , ni Copé n'y pourront rien. Dans le cas où il souhaiterait continuer sa romance avec Carla Bruni et continuer à encaisser les dividendes de ces conférences sur l'état de délabrement de l'économie mondiale dont il est pour une infime partie responsable,personne n'empêchera Copé ou Fillon de se présenter quand même à la présidence de la république au risque de faire perdre la droite. La droite française n' a jamais su faire passer l'intérêt général avant les intérêts particuliers. En cela , elle est profondément libérale au sens reagannien du terme. Et c'est pour cela qu'on l'aime.