L'énergie nucléaire en France
La première centrale nucléaire en France a été construite en 1956 mais c'est à partir du choc pétrolier des années 70, que le nucléaire occupe une place importante dans le secteur énergétique français.
La loi fixant les orientations de la politique française du 13 juillet 2005 confirme le maintien du nucléaire comme principale source d'électricité en France même si elle encourage la diversification des filières de production de l'électricité à partir des énergies renouvelables (éolien-biomasse) et la sécurité d'approvisionnement électrique à partir du pétrole, du gaz et du charbon.
En France, en 2006, 78,4 % de l'électricité est d'origine nucléaire.
Le parc nucléaire français compte 58 réacteurs à eau pressurisée qui ont produit 450 milliards de kWh en 2006, soit 78,4 % de la production totale d'électricité (qui s'élève à 574 milliards de kWh). La durée de vie d'un tiers des centrales actuellement en fonctionnement arrivera à échéance vers 2020 et en prévision du renouvellement du parc nucléaire, la France se prépare à déployer des réacteurs de nouvelles générations qui répondent à des exigences de compétitivité économique, de protection de l'environnement et
de sûreté renforcées.
La France a lancé, en avril 2007, la construction d'un réacteur de troisième génération EPR à Flamanville dans la Mache qui verra le jour d'ici 2012 et consacre des programmes de recherches à la technologie des réacteurs de quatrième génération, en vue de leur déploiement à l'horizon 2040.
Le choix du nucléaire est motivé par plusieurs raisons : il permet à la France d'assurer son indépendance énergétique (la France importe moins de 50 % de ses ressources énergétiques), la protection de l'environnement (la France est un des pays d'Europe qui émet le moins de gaz à effet de serre) et un prix compétitif et stable.
Source : Observatoire de l'énergie.