De la misère sociale en France.

Notre esprit est souvent distrait par des informations diverses.Les punaises de lit ou le réchauffement du mois de septembre .Des nouvelles peu rassurantes qui renforcent notre sentiment de dépendance à l'inéluctable.

Néanmoins, des faits viennent bousculer notre sérénité quotidienne.

Une fillette de trois ans meurt sous les coups de ses parents. Le meurtre de Conches révèle la face noire de notre pays.Celle qui n'est pas visible. Des parents perdus par l'alcool ou la drogue.Des éducateurs dépassés, noyés sous le poids de la société .Une fillette qui ne connaît de la vie que le bruit et la fureur.Un ange aux prises avec l'enfer dans un monde civilisé. Le seul moment de civilisation dans cette affaire est la manifestation d'une centaine de personnes dans l'Eure en hommage à la petite martyre en temps de paix. Ce drame en dit long sur le dysfonctionnement de notre société. Nous regardons la misère qui vient de l'extérieur. Nous oublions la misère intérieure et le silence de nos maisons closes.La maltraitance des enfants est le premier indice à surveiller.Avant le PIB par habitant. Et puis ,il y a ce débat en sourdine sur le RSA . Désormais, pour toucher 600 euros par mois ,il faudra effectuer 15 heures de travail par semaine. On peut estimer que trois heures par jour, c'est faisable.On oublie d'évoquer l'ensemble du problème. Les frais de déplacements pour les misérables qui habitent à la campagne ,leurs loyers qui augmentent, le coût de la vie en hausse .Ce qui choque, c'est l'absence de débat national sur un sujet aussi important. La misère sociale . L'indifférence n'a plus de limites.