Evoquant des terroristes qui "ne connaissent pas de frontières: Mali, Niger, Libye, voire sud algérien", M. Hollande a estimé que les évènements algériens justifiaient plus encore l'intervention militaire de la France au Mali: "S'il y avait besoin de justifier l'action que nous engageons contre le terrorisme, nous aurions là un argument supplémentaire".
Le président de la République a prévenu que l'opération Serval durerait "le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu dans cette partie-là de l'Afrique". Il a répété que, conformément à ce que prévoit la Constitution, le Parlement serait appelé à "voter le principe de cette intervention si elle devait se prolonger".
Le chef de l'Etat a aussi assuré que la France n'était pas isolée dans son action au Mali, "d'abord parce qu'elle est appuyée par les pays européens, qui nous apportent de l'aide sous toute ses formes, ensuite parce que nous travaillons avec les pays africains".